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Presse 2008

Mise en scène au squat de Nouville


Assister à une mise en scène d’accueil 100 % locale, lorsque l’on arrive de Métropole, peut surprendre

Mise en scène au squat de Nouville « Une surprise qui n’était pas prévue au programme », ajoutent les organisateurs du festival, prévenus une fois arrivés sur place. Des jeunes Kanak et un jeune Polynésien ont effectué une représentation ethnique, avec des chants et des danses, provoquant dans la foulée une série de prises de vues. Vêtus de manous de couleur mauve, le corps et la tête décorés de fibres, le visage peinturluré en noir et blanc, les danseurs et chanteurs amateurs ont charmé l’assistance. Appareils photo à bout de bras et caméras au poing, les professionnels de l’image ont mitraillé ces imprévisibles de l’instant.

Ensuite, impossible pour les réalisateurs de ne pas être subjugués par la prestation du guerrier kanak, qui avec son casse-tête frappait la tôle, debout sur le toit du préau où se déroulait la rencontre. « On se sent un peu dépassé », avoue un des deux réalisateurs français, Christophe Bisson, visage débonnaire et lunettes cerclées de noir. Il avouait également être « touché par l’hospitalité et la volonté de faire plaisir ». Il faut dire qu’assister à une mise en scène d’accueil 100 % locale, lorsque l’on arrive de Métropole, peut surprendre. « Une impro », comme le précise Jean-François Corral, du service culturel de la province Nord, qui a vraisemblablement plu aux autres invités.

Lorsque les odeurs de cuisine se sont fait sentir, annonçant l’heure du déjeuner, les invités se sont rapprochés de la table dressée en leur honneur… face à la mer.

Article de Marie-Hélène Merlini, journaliste LNC

Samedi 1er novembre 2008